C’est grâce aux publicités que nous pouvons vous offrir le contenu que vous aimez tout à fait gratuitement. Pour continuer à voir le contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités SVP.
Crédit Photo: Adobe Stock
Alors que l'on croyait avoir affaire à un printemps décevant pour 2023, voilà qu'un changement inattendu pourrait changer la situation de façon plutôt agréable, rapporte MétéoMédia.
Depuis le 1er mars, même si les températures ont légèrement augmenté, les conditions météorologiques demeurent plutôt décevantes, notamment en raison du temps gris, sans compter la douceur printanière qui n'est toujours pas au rendez-vous.
Comme l'a souligné Réjean Ouimet, météorologue chez MétéoMédia, on peut déjà faire une croix sur la première partie du printemps: «Si nos attentes sont élevées et que l’on souhaite que la saison se précise vers le beau et chaud rapidement, on sera déçu. Déjà, la tendance de l’amorce de la saison donne le ton. De la douceur mitigée, des hauts pas très hauts et surtout pas très longs. »
En effet, d'ici à la mi-avril, le contexte atmosphérique fera en sorte qu'il sera très difficile pour le Québec de profiter d'un apport de douceur en provenance du sud des États-Unis. Tant que ce contexte perdurera, à l'exception de l'est du Québec qui profitera de températures au-dessus de la normale, les autres secteurs de la province devront se contente d'un peu de douceur.
La deuxième portion de la saison pourrait toutefois être surprenante, car voilà que le printemps pourrait passer en deuxième vitesse.
Voici les explications de Réjean Ouimet: «L’anticyclone des Bermudes attend patiemment avant que le vortex polaire s’efface pour s’installer plus près du Québec. Ce faisant, on a le meilleur des deux mondes : le beau et le chaud.»
C'est donc dès la mi-avril que la province basculera dans un «régime plus estival».
Le soleil sera ainsi de la partie et on prévoit même la possibilité de voir des orages se former. Or, comme l'a souligné Réjean Ouimet, le contexte météorologique sera davantage propice à la grisaille: «D’ici la mi-avril, avec les soubresauts de températures, les perturbations sont de mises. Donc, un début de printemps plus gris qu'ensoleillé. Un printemps blanc avec des chutes de neige possibles et un paysage hivernal qui s’accroche au cours des prochaines semaines. »
En d'autres mots, il faudra attendre encore un bon mois avant de commencer à en finir avec l'hiver. Selon les experts, toutes les régions devraient avoir droit à des précipitations solides après l'équinoxe du printemps.
Rappelons enfin qu'en moyenne, on observe une vingtaine de centimètres du côté de Montréal, une trentaine de centimètres à Montréal et jusqu'à 70 cm pour Gaspé.
Bref, bon courage à tout le monde!