
L'animateur Mario Dumont a semblé perdre patience alors qu'il commentait un récent sondage mené par Équiterre, rapporte TVA Nouvelles.
C'est mercredi que l'organisme Équiterre a dévoilé les résultats d'un sondage qui a été mené auprès de 1000 Québécois.
Les résultats du sondage ont notamment révélé que 58 % des répondants souhaiteraient un encadrement plus musclé des publicités de véhicules utilitaires sport et de camions légers.
Toujours selon ce qu'ont indiqué les résultats, 46 % des répondants souhaiteraient que davantage de petits véhicules soient proposés par les constructeurs automobiles.
Tout en faisant remarquer que les VUS se multipliaient sur les routes de la province depuis plusieurs années, Mario Dumont a déclaré: «Équiterre dit que son sondage n’est pas une campagne anti-VUS, mais une compagne d’informations. Il n’y a pas d’information positive, c’est juste du négatif sur les VUS. Sincèrement, je trouve ça d’un ridicule consommé.»
Visiblement en désaccord avec ce sondage, Mario Dumont a même laissé paraître de l'impatience en affirmant: «Si c’était fait avec de l’argent privé de donateurs, je n’aurais rien à dire, mais là c’est fait avec de l’argent du gouvernement fédéral considéré comme ayant été investi pour l’environnement et les changements climatiques alors que ces sommes sont allées dans une campagne de publicité.»
Selon l'animateur, c'est la consommation d'essence des automobilistes qui devrait être ciblée et non le format des véhicules: «Là, on s’attaque à une forme de carrosserie. La plupart des petits VUS sont montés sur un frame de char! Ils consomment beaucoup moins qu’autrefois avec des moteurs efficaces. La personne qui a un VUS est un putois de la société [...] En gros, quelqu’un qui a un Lincoln Continental qui est long comme d’ici à demain avec un V8 dedans, c’est un bon citoyen, mais quelqu’un qui a Hyundai Kona est un vaurien! C’est un pollueur, voyons donc! Ce n’est pas sérieux!»
Du côté d'Équiterre, l'organisme a accusé l'industrie automobile d'être la principale «responsable de la situation».
Enfin, comme l'a souligné Marc-André Viau, directeur des relations gouvernementales d’Équiterre, la balle est désormais dans le camp du gouvernement: «Si l'industrie faisait sa job, le gouvernement n'aurait pas à intervenir. [...] Le fruit est mûr pour que le gouvernement s’attaque à la publicité. C’est la prochaine étape logique et la plus attendue par les Québécois.»
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