Véritable opération controversée, l'abattage des cerfs à Longueuil devra attendre, rapporte TVA Nouvelles.
Mercredi, le juge Andres Garin a reconduit l'interdiction pour la Ville d'aller de l'avant. Il désire d'abord prendre une décision sur une demande de sursis « très rapidement », a-t-il promis.
C'est Me Anne-France Goldwater qui est à l'origine du sursis. Elle veut que la cause des cerfs soit entendue sur le fond en décembre prochain et que, d'ici là, leur abattage soit suspendu.
« Des animaux dans un environnement naturel savent comment se défendre et comment se cacher. Mais la situation est différente pour des animaux qui réussissent à cohabiter avec nous dans des environnements urbains », a-t-elle plaidé devant les journalistes.
Rappelons que c'est en juillet dernier que la Ville de Longueuil a annoncé qu'elle abattrait des cerfs du parc Michel-Chartrand en vue de lutter contre leur surpopulation.
Un mois plus tard, la Ville avait reçu les permis de la part du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFPP) en vue que l'abattage puisse avoir lieu durant l'automne.
« Est-ce qu’il y a quelqu’un qui regarde l’émission "Walking Dead" ? », a demandé Me Goldwater, en parlant de la chasse à l’arbalète, moyen privilégié par Longueuil pour l'abattage des cervidés.
La Ville de Longueuil évalue à plus d'une centaine le nombre de bêtes au parc Michel-Chartrand, soit une hausse de plus de 50 % sur un an. Le parc ne pourrait en accueillir qu'une douzaine, plaide la Ville.
