
Richard Martineau a déclaré être «une vieille naine africaine» lors de sa dernière chronique à QUB radio.
C'est en invitant les gens à entrer au Canada via le chemin Roxham que Richard Martineau a débuté sa dernière chronique.
Avec ironie, le chroniqueur a déclaré: « Notre premier ministre lui-même va être à la frontière et il va vous donner un beau gros câlin lorsque vous allez être entré parce qu'on a maintenant les infrastructures. Y a l'hôtel Roxham qui vous attend dans le nord de la ville. 700 lits pour vous loger. »
C'est en réaction à l'annonce concernant l'ouverture à Roxham du plus grand centre d’hébergement pour les demandeurs du statut de réfugié à Montréal que Richard Martineau s'est amusé à inviter la planète à venir s'installer au Canada. Le chroniquer a notamment souligné le fait que le pays manque de main-d'oeuvre.
Un peu plus tard sa chronique, Richard Martineau a commenté un reportage de La Presse au sujet d'une femme qui a été questionnée au sujet de son orientation sexuelle lors d'un entretien d'embauche.
Comme l'a souligné Richard Martineau, une telle pratique est interdite.
Le chroniqueur a ensuite enchaîné en déclarant se sentir comme « une vieille naine africaine », avant d'ajouter: «C'est comme ça. Donc, je suis une vieille naine africaine... maintenant. Toute la journée, j'espère que lorsque vous allez me voir dans la rue, vous allez me dire "madame» et ne me regardez pas dans les yeux parce que je ne mesure pas 5 et 10, je mesure trois pieds, donc baissez les yeux et regardez-moi comme si j'étais une naine svp, parce que c'est comme ça que je me ressens.»
Ces propos de Richard Martineau faisaient écho à une récente nouvelle indiquant que le dictionnaire Cambridge a décidé de changer sa définition des mots "homme" et "femme".
Richard Martineau a expliqué: « On dit maintenant qu'un homme ou une femme, ça peut être défini comme un adulte qui vit et qui s'identifie comme étant de sexe masculin pour un homme ou de sexe féminin pour une femme, même si un autre sexe peut lui avoir été attribué à la naissance. »
Le chroniqueur a donc conclu de façon assez caustique en déclarant: « Les faits, ça n'existe plus, la biologie n'existe plus, la réalité et la science n'existent plus. C'est drôle, parce que lorsqu'on dit que les gens ne croient pas aux changements climatiques, on dit que ce sont des bozos. Quand ils ne croient pas aux vaccins, on dit "Voyons donc, vous êtes contre la science", mais tu peux être contre la biologie, ça y a aucun problème. Si biologiquement t'es un homme et que tu dis "non, les faits ça n'existe plus, c'est mon ressenti qui est important", ça c'est correct par contre. Ça on a le droit. »