Un projet pour ralentir les voitures à Longueuil frustre des automobilistes

Certains font des manoeuvres dangereuses pour les enfants.

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Publié il y a 1 an
Un projet pour ralentir les voitures à Longueuil frustre des automobilistes
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Un projet pour freiner la circulation afin que les enfants jouent en sécurité dans la rue sème la controverse à Longueuil, rapporte Le Devoir. Si bien que la police a dû se présenter sur place, mardi, après avoir été alertée comme quoi un automobiliste aurait adopté une conduite dangereuse non loin d'enfants dans la rue. 

Sur la rue Saint-Michel, on retrouve deux bacs à fleurs sur la chaussée. Cela est une initiative du programme Ma rue pour jouer. Ainsi, les voies sont moins larges et les voitures doivent ralentir.

« J’ai été victime de violence routière parce qu’un de mes voisins a accéléré d’une manière folle à côté de nous. J’ai juste eu le temps de dire à mes enfants de se tasser parce que c’était dangereux. J’ai vraiment eu peur », a confié Anne Leblond au Devoir. La dame réside dans la rue et a été témoin d'un incident alors que deux de ses enfants circulaient à trottinette. 

La police n'a pas été en mesure de déterminer qu'il y avait eu un acte criminel, parlant plutôt de conflit civil, a confirmé un agent relationniste au Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL), François Boucher, au quotidien montréalais. 

Mais d'après Mme Leblond, un enfant aurait aussi menacé verbalement son enfant de cinq ans l'année dernière. Elle croit qu'elle est visée parce qu'elle a proposé l'initiative dans la rue Saint-Michel. Si les voisins contre le projet étaient plus nombreux que ceux en faveur, la Ville a toutefois décidé mardi de sécuriser la rue. 

« J’ai honte. Je suis gêné de la situation. J’ai reçu des appels de parents en larmes ce soir, qui avaient peur pour leurs enfants. Je ne veux plus jamais vivre ça », a confié au Devoir le conseiller et vice-président du comité exécutif, Jonathan Tabarah. 

« C’est ma décision et je vais la maintenir jusqu’à la fin de l’été, et on verra par la suite si on continue. Pourquoi ? Parce qu’on est obligés de le faire pour la sécurité des familles. Je suis gêné qu’on soit rendus là, bien honnêtement. Mais la décision sera maintenue », ajoute-t-il. 

Mme Leblond ne comprend pas non plus pourquoi le projet suscite l'ire de certains voisins. 

« Je ne comprends pas leur motivation. Ça ne brime aucun droit et ça ne les empêche pas de se stationner. »

« Je ne veux pas céder devant l’intimidation. C’est vrai que la sécurité de mes enfants me préoccupe énormément. […] Mais ils ont le droit d’être là. »

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Source: Le Devoir