Une ex-gardienne de Sainte-Brigitte-de-Laval est déclarée coupable d'homicide involontaire.

Elle est coupable du décès d’une fillette de 10 mois qui était sous sa responsabilité.

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Publié il y a 6 mois
Une ex-gardienne de Sainte-Brigitte-de-Laval est déclarée coupable d'homicide involontaire.
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Une ancienne gardienne de Sainte-Brigitte-de-Laval a été déclarée coupable d'homicide involontaire.

C'est vendredi matin que la juge Sandra Rioux a reconnu Katy Jomphe, 41 ans, comme étant coupable d’homicide involontaire pour la mort en mai 2018 d’une fillette de 10 mois qui était sous sa responsabilité.

La magistrate a expliqué dans sa décision de plus de 100 pages que les arguments des experts de la couronne ont démontré que la gardienne était la seule personne qui pouvait avoir infligé les blessures qui ont été fatales à la fillette.

Rappelons que c'est le 1er mai 2018 qu'un appel a été fait par la gardienne au 911 pour signaler qu'une enfant était inconsciente. Cette dernière était pourtant en plein santé lorsqu'elle a été déposée à la garderie de Katy Jomphe, à Sainte-Brigitte-de-Laval.

Peu après l'appel au 911, l'enfant a commencé à subir des convulsions, puis les médecins ont constaté son décès trois heures plus tard.

Un important travail d'enquête a finalement mené à l'arrestation de la gardienne un an après la tragédie.

Le procureur de la couronne Me Michel Bérubé a fait remarquer que le procès a nécessité l'intervention d'un nombre remarquable d'experts: «On a un pathologiste judiciaire, un neuropathologiste judiciaire, deux ophtalmologistes pédiatriques, un neurologue et un neurochirurgien pédiatrique qui ont témoigné. On pense que c’est une cause type qui viendra éclairer les tribunaux dans le futur.»

Selon les experts qui ont étudié le dossier, c'est la gardienne qui était responsable du décès.

Me Bérubé a d'ailleurs insisté au sujet d'une conversation téléphonique entre Katy Jomphe et sa soeur lors du matin de la tragédie. Selon ce qu'a indiqué la soeur de l'accusée, elle aurait entendu Katy Jomphe crier après l'enfant.

Le ministère public dit s'attendre à ce que Katy Jomphe soit condamné à une peine d'emprisonnement: «C’est certain qu’une peine d’emprisonnement sera envisagée par la poursuite, il n’y a pas de surprise-là.»

Les proches de la jeune victime se trouvaient au palais de justice de Québec vendredi matin et comme l'a indiqué Me Bérbué, ce verdict les a aidés à bien comprendre et résumer le fil des événements».

Signalons enfin que la date des observations sur la peine sera fixée en juin. Katy Jomphe demeurera en liberté durant les procédures.