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Crédit Photo: Teenage Cancer Trust WS
Une jeune femme de 19 ans qui croyait qu'une douleur qu'elle ressentait à l'épaule avait été causée par une blessure de sport a découvert qu'elle souffrait plutôt d'un cancer généralisé.
Lorsqu'elle avait 15 ans, Lulu Blundell a dû lutter un type rare de cancer qui affecte les os et les tissus environnants, le sarcome d'Ewing.
Pendant huit mois, Lulu avait dû subir des traitements très intenses de chimiothérapie et elle avait même dû se faire amputer une jambe.
Le combat de Lulu aura valu la peine, car on lui avait ensuite appris qu'il n'y avait plus aucune trace du cancer dans son corps.
Quatre ans après ce cauchemar, Lulu a commencé à ressentir une douleur à l'épaule, mais pendant trop longtemps, elle a cru que cette douleur était causée par une blessure de sport.
C'est donc après avoir subi des examens médicaux qu'un spécialiste a dû lui annoncer une terrible nouvelle: Lulu souffrait d'un cancer en phase terminale.
Les examens médicaux ont révélé que des tumeurs avaient été repérées au niveau de la poitrine, des côtes et de l'épaule.
Puisque le temps était désormais compté pour Lulu, la jeune femme a donc décidé de profiter de chaque seconde qu'il lui restait.
Lulu a donc passé l'été à voyager avec ses proches, à Magaluf avec ses amis, à Amsterdam avec son petit ami Paddy et à Londres, Manchester et Northumberland avec sa famille.
Carolyn, la mère de Lulu, a expliqué: «Danielle, son infirmière du Teenage Cancer Trust, et le personnel du NHS travaillant dans les unités de l'organisme de bienfaisance à Newcastle et Sheffield, ont fait l'impossible pour s'assurer qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait dans le temps qu'il lui restait, comme aller à Glastonbury.»
La mère a poursuivi en détaillant diverses activités que Lulu a pu effectuer avant qu'il ne soit trop tard: «Des choses qui peuvent sembler simples, mais qui demandent beaucoup de planification quand quelqu'un est très malade. Elle est allée au festival avec ses amis avec une tonne de soulagement de la douleur – tout a été arrangé pour qu'elle puisse le stocker et l'emporter dans la tente de premiers secours. Si elle était devenue vraiment malade, elle n'aurait pas eu à se rendre à A&E, un contact nommé à l'hôpital local avait été informé de toute son histoire et était disponible si nécessaire.»
Après un été où Lulu a pu réaliser plusieurs rêves, la jeune femme a participé en septembre à l'événement Run with Lulu 5k, qui a permis de collecter des fonds pour Teenage Cancer Trust.
La jeune femme est parvenue à recueillir une somme de plus de 20 000 $.
Par la suite, Lulu s'est même retrouvée en tête d'affiche d'un film intitulé Lulu, Forever 19, un documentaire qui traite de son parcours unique.
Dans le film en question, on peut notamment entendre Lulu se montrer très reconnaissante à l'égard de son entourage: «Chaque infirmière, thérapeute, travailleur social qui a travaillé à mes côtés a été mon petit rayon de soleil. Maintes et maintes fois grâce à la chimio, à la rémission et à la rechute, ils m'ont sauvé la vie, que ce soit physiquement ou mentalement… J'espère qu'après avoir lu ceci, je vous ai inspiré à faire les choses que vous avez dit que vous alliez faire demain, à faire sourire les gens autour de vous et à cesser de vous inquiéter pour des choses futiles. La vie est trop courte.»
C'est au tout début de l'année que Lulu est décédée. Sa mère a expliqué lors d'une entrevue avec Yorkshire Live que Lulu souhaitait se rendre jusqu'en 2023: «Nous ne pensions pas qu'elle se rendrait à Noël, mais elle voulait montrer à Robin, son consultant en oncologie, qu'elle arriverait en 2023, et elle est arrivée au Nouvel An.»
Enfin, la Dr Louise Soanes, infirmière en chef pour Teenage Cancer Trust, a rendu un hommage très émouvant à Lulu en déclarant: «Nous sommes très reconnaissants à Lulu et à sa famille pour leur collecte de fonds et le partage de leur histoire, qui aidera tant d'autres jeunes atteints de cancer. [...] Aucun parent ne veut jamais imaginer devoir aider son enfant à accepter un diagnostic terminal, planifier où il préférerait mourir ou ses funérailles, mais ce sont les conversations difficiles qui doivent avoir lieu tous les jours à travers le Royaume-Uni pour de nombreux jeunes atteints de cancer et leurs proches. »